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Mao Tsé Toung, ce grand timonier, transforma son pays d’un état féodal en un pays communiste qui par la suite allait devenir cette puissance économique et politique qu’on lui connaît. Peut-on dire que la Chine est toujours un pays communiste aujourd’hui ? La rhétorique officielle veut que oui, alors que dans le concret on observe un pays en pleine transformation, où les règles capitalistes sont de plus en plus présentes. Les années sauront certainement nous apporter une réponse.
Dans les années 1940 et 50, ce grand libérateur constata, que sa nation ne pouvait pas livrer bataille à l’occident à arme égale. La supériorité militaire des capitalistes maintenait un système féodale qui leur profitait et brimait la possibilité pour les chinois de se libérer de leur jouge.
À cette époque la population chinoise était d’environ 600 millions et de beaucoup supérieure à ceux des autres pays de la planète. Mao postula que la population sera son arme qui allait vaincre les envahisseurs. Il orchestra des politiques de natalité pour augmenter les naissances. L’histoire ou la légende veut, que seulement la première rangée des soldats possédait un fusil et lorsqu’ils tombaient morts, les soldats de la rangée arrière reprenaient le tir avec l’arme du soldat tombé au combat.
Puisqu’une médaille a toujours deux côtés, ce qui fût bénéfique militairement, allait devenir un défi pour le futur. Après la disparition de Mao, Chou En Lai qui lui succéda, constata qu’avec une population de 1 milliard allant en augmentant vit un danger pour la nation. Il fallait donc agir rapidement pour pouvoir nourrir toutes ces bouches, d’où la mise en place de la politique de l’enfant unique qui célèbre son quarantième anniversaire en 2010.
Cette mesure bénéfique pour le contrôle des naissances allait compliquer l’équilibre entre les deux sexes. Comme dans la culture chinoise le mâle est le premier choix, plusieurs infanticides se pratiquèrent lorsque c’était une fille qui s’annonçait. Aujourd’hui, il manque de filles pour les chinois. Le gouvernement permettra prochainement dans certaines régions d’avoir deux enfants. Pour stopper ces infanticides, il n’est plus permis d’avoir une échographie pour déterminer le sexe de l’enfant à naître.