Un jour Mao a dit: Heureux l'homme qui rêve les yeux ouverts car il risque un jour de voir son rêve se réaliser. Depuis la période de la Sainte Enfance où un grand nombre de petits québécois achetaient des petits chinois nous rêvions de voir ce qui se passait dans ce pays du soleil levant. Aujourd'hui ce rêve se réalise.
jeudi 5 mai 2011
LA CROISIÈRE S'AMUSE
Notre croisière de trois jours à bord du MV Century Sky en plus de nous en mettre plein la vue nous a fait vivre un moment de repos à bord de ce luxueux paquebot. Nous avons pu constater la lourde circulation fluviale de ce plan d’eau en plus de s’y amuser, de se prélasser et de bien manger. Tout au long de notre trajet, nous avons visité des sites touristiques comme des grottes regorgeant de stal- astiques et stalagmites tous plus beaux les uns des autres, le cercueil de l’Empereur Blanc niché au haut d’une falaise inaccessible et fait une randonnée sur le Shennongstream à bord d’embarcations qui servaient dans le passé au transport de marchandises et des populations dans ces régions inhospitalières. Ces barques étaient mues par les ethnies locales qui depuis des générations ramaient et tiraient ces bateaux. Suite à la régularisation des eaux du Yang Tsé par le barrage des Trois Gorges, ce type de transport n’est plus requis puisque la fluidité des eaux permet maintenant d’approvisionner ces régions. Pour remémorer le passé et fort probablement pour donner du travail aux populations locales, ce sont les touristes qui ont remplacé les marchandises ; au grand dépaysement de ces derniers. Autrefois, comme il n’y avait pas de femmes parmi l’équipage, les marins travaillaient nus pour ne pas se mouiller. Comme les chinois sont très prudes et compte tenu de la présence de nombreuses femmes-touristes à bord, ils ont revêtit le costume traditionnel. La croisière s’est terminée au fameux barrage les Trois Gorges où nous avons pu observer ces travaux titanesques. En terminant, je fus très surpris que les chinois apprécient la fameuse danse des canards, puisque lors des soirées sociales à bord du bateau, cette chanson était très présente; comme quoi la quétainerie n’a pas de frontière.
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