jeudi 5 mai 2011

L'ATTACHEMENT DES CHINOIS À LA TERRE








Pour les contemporains qui s’émerveillent devant les rizières ou les autres cultures agricoles s’allongeant à perte de vue, ils ne s’imaginent pas tout le chemin parcouru pour arriver à un tel résultat. Le territoire chinois n’est pas homogène et offre des régions climatiques très différentes. À l’ouest et au nord des régions arides, montagneuses et désertiques alors qu’à l’est et au sud-est c’est un climat tropicale, maritime ,aux prises avec de fortes précipitations durant la période des moussons.
La légende veut que le Dieu Laboureur ait été très aidant dans la progression de cette agriculture. Le pouvoir divin retransmis aux empereurs au cours des millénaires a permis aux habitants des différentes régions d’adapter leur culture aux conditions climatiques existantes. L’expertise des régions s’exporta les unes vers les autres lorsque le résultat était probant. Au tout début, c’est la méthode du brulis qui prévalait dans les régions arides. Elle consistait à mettre le feu aux broussailles et ainsi préparer la terre pour la culture. Comme cette méthode épuise rapidement les sols, on adapta la culture du riz au cours des siècles avec les méthodes qui prévalaient dans les régions maritimes de l’est et vice-versa. Là on profitait de l’eau pour inonder les champs et éliminer les mauvaises herbes. Comme le riz survit à l’inondation, lorsqu’on en retirait l’eau des endroits inondés. II devint rapidement un plat national. C’est ainsi que se propagea l’expression, labourer par le feu et cercler par l’eau.
Les paysans devaient se déplacer très loin, ce qui les obligeaient à vivre très loin de chez-eux pour de longues périodes. Comme l’agriculture chinoise respecte les cycles de la terre, ils revenaient dans leur bourg après les travaux terminés qui correspondaient à la période de dormance des sols.

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